Par Catherine Vidal
Revue Psychologie & Éducation, mars 2021
Depuis une dizaine d’années, avec l’arrivée massive des smartphones et des tablettes dans les foyers,
le petit enfant se développe dans un environnement saturé d’écrans. Dès la maternité parfois, l’écran
du smartphone va servir aux parents de « baguette magique » pour calmer le bébé qui pleure, l’aider
à manger, divertir ses parents pendant les longs moments de nourrissage… Les parents ne sont pas
conscients de l’impact délétère que ces pratiques en apparence si banales vont avoir sur le devenir
psycho-affectif et cognitif de leur bébé. Deux vignettes cliniques, Théo et Rose illustrent le travail
que j’accomplis auprès des parents lors de l’anamnèse et qui me permet de mettre en place sans
attendre une prise en charge de l’enfant sous forme de guidance parentale. Cette vigilance vis à vis
du problème que peut constituer la surexposition aux écrans, permet parfois de relancer le
développement de l’enfant et d’éviter une médicalisation des troubles (diagnostics de TSA, TDAH,
Troubles des apprentissages…), une aggravation des symptômes et le recours à des rééducations
(orthophonie, psychomotricité…) ou des orientations (ULIS, IME…).
Pour lire la suite:
560 Catherine VIDAL – Theo et Rose – modifié 1 – Copie – Copie
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